Deux ateliers de formation pour adultesÂ
 Jeudi 31 juillet et vendredi 1er aoĂ»tÂ
« Lire Ă voix haute » par Eric Pintus
 L'atelier a lieu dans la salle polyvalente de Mornans. 12 participants. Stage Tout public.  Lire Ă voix haute. Lire pour les autres. Lire pour ĂŞtre entendu, Ă©coutĂ© dans l'idĂ©al. Quoi lire ? Pourquoi ? Pour qui ?  Quand le livre devient objet, qu'en faire: le montrer, le garder jalousement comme un secret pour le rĂ©vĂ©ler ensuite, peut-ĂŞtre? Ne pas se contenter ou s'enfermer dans une façon de faire, si efficace puisse-t-elle paraĂ®tre.  Donc pas de recettes mais des pistes, des tentatives pour s'amuser avec une pratique qui pourrait sembler habituelle, voire rĂ©pĂ©titive, alors que nous nous devons de la rendre exceptionnelle, chaque fois.  Etre lĂ , dans l'instant, et lire Ă ceux qui nous Ă©coutent, vraiment. Merci Ă chaque stagiaire de venir avec deux ou trois livres diffĂ©rents et toutes les questions qui trottent dans la tĂŞte. En espĂ©rant pouvoir proposer quelques rĂ©ponses.   Â
Samedi 2 et dimanche 3 aoĂ»t " Le Conteur et l'imaginaire " par PĂ©pito MatĂ©o L'atelier a lieu dans la salle polyvalente de Mornans. 12 participants. Stage Tout public.   Ce stage propose une sensibilisation Ă l'art du conteur par le biais d'un travail sur le corps et la voix, l'utilisation de l'espace, la relation aux autres, Ă partir d'exercices sensoriels sur les images et des jeux d'expression orale autour de la langue. Il s'agit de trouver, au-delĂ des recettes, la manière Ă soi de conter. Deux temps composent le stage : • Un premier temps collectif pour favoriser les Ă©changes, la mĂ©moire, les jeux de communication et les inventions autour de la parole et de l'imaginaire. • Un second temps oĂą il s'agit de prendre l'histoire Ă son compte, de repĂ©rer le propos, de questionner la structure, l'apport personnel, le rythme ... en abordant les diffĂ©rents niveaux du conteur. Le stage se termine par une analyse de chaque prestation et une mise en commun d'exercices visant Ă Ă©claircir les difficultĂ©s rencontrĂ©es.  PĂ©pito MatĂ©o - Biographie PĂ©pito MatĂ©o a Ă©tĂ© conçu vers la fin de l'automne puisqu'il naĂ®t en plein cĹ“ur de l'Ă©tĂ©, en des temps anciens oĂą les trains faisaient encore « Hou-Hou ». Il voit le jour entre chien et loup dans une ville de Champagne pouilleuse oĂą l'on confectionnait des slips Ă tour de bras. Quelques fĂ©es lui prodiguent alors moultes qualitĂ©s potentielles, tandis que la France traverse une crise politique qui amène le prĂ©sident Reynaud Ă remettre en cause les acquis sociaux pour Ă©quilibrer le budget ; comme quoi on cherche toujours Ă rogner sur les services publics dès qu'il s'agit d'Ă©ponger le dĂ©ficit. On apprendra Ă©galement qu'un cĂ©lèbre coureur du 100 m battra un record historique alors que le prix du bifteck flambe Ă 515 francs le kilo et qu'une femme dĂ©sespĂ©rĂ©e Ă©tranglera son beau-frère Ă Clamart. Tous ces Ă©vènements, on l'aura compris, font passer la petite enfance de notre hĂ©ros au second plan, bringuebalĂ© entre nourrices et dĂ©mĂ©nagements sans mĂ©nagement, sous des cieux plus encombrĂ©s de fumĂ©es d'usine que de poĂ©sie libertaire... PrĂ©fĂ©rant alors, et de loin, les mots aux maths et les voyages aux Ă©tudes, il Ă©vitera de trop user ses fonds de culotte aux bancs de la sociĂ©tĂ© des bons Ă©lèves. Dès 16 ans, il cherchera sans le trouver son bonheur au hasard des petits boulots... Heureusement un jour, alors qu'il rĂ©pare sa mobylette, la voix de son destin lui lance avec une certaine arrogance : « Laisse tomber tout ça, t'as un problème au carbu, suis-moi ! ». N'Ă©coutant alors que son instinct, il part les mains pleines de cambouis. Il apprendra sur le chemin que ce sont les rencontres qui forgent ce qu'on est censĂ© ĂŞtre. Il tente alors de devenir lui-mĂŞme, sans lieu, ni oĂą se mettre, ce qui veut bien dire que tous les chemins ne mènent pas au Vatican. Nous avons peu d'informations sur les annĂ©es suivantes, qui semble-t-il passent très vite puisqu'on est dĂ©jĂ Ă aujourd'hui. Enfin parvenu Ă un âge oĂą l'on vous vouvoie plus volontiers et oĂą l'on a coutume de se rendre plus souvent au cimetière qu'en boĂ®te de nuit, PM envisage encore d'approfondir ses connaissances d'internaute et de reprendre la crapette. Il continue sans relâche, Ă se poser des questions sur l'intĂ©rĂŞt d'une sociĂ©tĂ© libĂ©rale sans entraves, reste dubitatif sur l'augmentation du nombre de trous sur les parcours de golf et se demande, au fond, qu'est-ce que l'Etat gère.  À la suite de l'atelier, il y a la possibilitĂ© de prĂ©senter son travail lors des scènes ouvertes. Inscriptions obligatoires, TÉLÉCHARGER ICI LE BULLETIN.   |